Reseaux sans fil et sante

Réseaux sans fil et santé 

Avec plus de 55 millions d'abonnés en franceet trois milliards de consommateurs à l'échelle de la planète en 2009 nous sommes tous touchés par les ondes du telephone mobil.

Le développement récent de la diffusion de la téléphonie mobile a engendré des inquiétudes quant à des risques potentiels sur la santé du public concernant l'ensemble des équipements professionnels et d'usage domestique qui mettent en oeuvre les technologies de transmission sans-fil a radio frequence.

Pour y répondre, de nombreuses études ont été réalisées, notamment en France par le Pr. Madeleine Bastide (Université Montpellier 1), en Angleterre par le Dr Alan Preece (Université de Bristol), aux États-Unis par le Dr Henry Lai (Université de Washington), le Dr George Carlo (projet WTR), en Belgique par A. Vandervorst (Université de Louvain), et l'OMS(Organisation mondiale de la santé) avec le projet EMF, et bien d'autres, sans apporter de preuve convaincante que l'exposition aux champs de radio fréquence abrège la durée de vie de l'homme.

Une étude publiée en 2009 analysant l'évolution du nombre des tumeurs cérébrales entre 1974 et 2003 au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède ne montre pas d'augmentation de cancers du cerveau en lien avec le téléphone portable  .

Là où aucune n'a pu établir clairement l'innocuité de ces ondes à faibles doses (en dessous de 2 W/kg sur 10 g), d'autres ont en revanche mis en évidence des dangers à terme pour le corps humain tels que des cancers la perméabilisation des membranes cellulaires, tel que la barrière hémato-encéphalique.

Les organisations internationales, comme l'ICNIRP (Commission internationale sur la protection contre les radiations non ionisantes), limitent le niveau de puissance des appareils sans fil. Cependant, ces recommandations sont critiquées car elles ne tiennent pas compte des effets non-thermiques (ce qui a été admis par l'ICNIRP).

Les autorités nationales, comme L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET) , émettent des avis de prudence tout en favorisant la poursuite des recherches pour dresser un tableau plus complet des risques sanitaires potentiels, notamment des risques éventuels de cancer résultant de l'exposition à des champs de radio fréquence de faible intensité.

Dans ces conditions, certains en appellent à l'application stricte du principe de précaution, dans ce sens l'Agence européenne pour l'environnement, compte tenu des doutes subsistants, préconise de réduire les limites d'expositions actuelles.

Technologie des réseaux sans fil 

Les réseaux sans fil permettent à au moins deux terminaux (téléphone domestique de type DECT, émetteur/récepteur de type Walky-talkies, télécommande d'ouverture de porte, système de vidéosurveillance...) de communiquer à distance, même en mouvement, sans interconnexion filaire. Les informations sont véhiculées par des transmissions radio-électriques (propagation d'ondes hertziennes) dans des plages de fréquences élevées (habituellement à l'intérieur d'une bande de fréquences entre 2,4 et 5,8 GHz, selon le protocole utilisé (Wi-Fi, WiMAX, OFDM, Bluetooth, etc)) et relayées par un réseau étendu d'antennes. Le développement de ce type de réseaux a pour conséquence la généralisation de l'exposition des populations à des champs électromagnétiques de radio fréquence (RF). Le système est composé d'une station de base (appelée point d'accès ou PA) qui établit une communication point-multipoint avec un certain nombre d'unités inscrites (UI) auxquelles les terminaux clients sont connectés. Les deux appareils sont bidirectionnels et possèdent des antennes radio qui émettent avec une certaine puissance. Par définition, les UI sont situés très près du terminal de l'utilisateur et la communication est permanente ou ponctuelle (lorsqu'il y a un appel, dans le cas du téléphone cellulaire). Dans un petit environnement de travail ou à la maison, le PA est aussi souvent situé près des êtres humains. La puissance de transmission d'un point d'accès sans fil typique est d'environ 35 mW, bien que les normes autorisent un niveau de puissance jusqu'à 200 mW, voire 2 W dans le cas des téléphones cellulaires. Pour ces derniers, le niveau de puissance peut varier fortement en fonction des conditions de distance et de propagation, mais en secteur urbain les téléphones cellulaires opèrent typiquement à ces niveaux de puissance. Les puissances émises par les téléphones cellulaires sont supérieures à celles qui sont mises en jeu dans les autres types d'appareils à réseau sans fil, ainsi, pour ces derniers, la conscience publique sur les questions de santé semble plus faible.

De plus, la plupart des appareils électriques et électroniques créent des champs électromagnétiques dans leur environnement, générés par le courant alternatif. Les humains sont à chaque jour et depuis plusieurs décennies, en contact avec des ordinateurs, écrans vidéos, télévisions, fours à micro-ondes, lampes fluorescentes, moteurs électriques, appareils d'imagerie médicale,... La puissance de fond des champs électromagnétiques à domicile peut varier de 0 à 5 mW par mètre carré et il n'est pas rare qu'elle atteigne 100 mW par mètre carré près des antennes relais des téléphones cellulaires. Les effets à long terme de ces champs électromagnétiques sur la santé des humains et des animaux sont encore inconnus et la plupart des résultats d'études disponibles ne portent que sur le court terme et ne prennent pas en compte les effets non thermiques des rayonnements. Quelques personnes ont reporté une sensibilité électrique, un sentiment de malaise à des niveaux d'exposition bien en dessous des seuils des recommandations internationales.

Études tendant à conclure à la nocivité 

Une étude israélienne financée en partie par l'OMS a démontré que le risque de tumeur de la glande parotide était accentué chez les personnes qui utilisaient leur téléphone mobile plus de 45min par jour . Cependant, comme souvent dans ce genre d'étude épidémiologique, des biais sont possibles, c'est pourquoi le directeur de l'étude, Sigal Sadetski, rappelle « Les résultats d’une seule étude épidémiologique ne constituent pas une base suffisamment solide pour admettre une causalité. Des investigations supplémentaires sur cette association, avec des temps de latence plus importants et un plus grand nombre de gros utilisateurs sont nécessaires pour confirmer nos conclusions »

Perspectives 

Les études en cours étendent le champ des investigations pour prendre en compte notamment les rayonnements à très basse fréquence et les effets à très long terme. Les résultats attendus devraient permettre d'établir les limitations d'usage pour contenir les risques et définir des normes internationales. Certaines nouvelles technologies de réseau sans fil actuellement à l'étude permettraient de réduire la puissance émise à des niveaux inférieurs aubruit en la rendant ainsi, espère-t-on, inoffensive pour la santé humaine.

Il est possible de limiter son exposition aux ondes électromagnétiques en:

  • Évitant de téléphoner trop longtemps (privilégier les SMS);
  • Utilisant une oreillette filaire (non Bluetooth par exemple);
  • Évitant de téléphoner dans de mauvaises conditions (2 "briques" de réseau ou moins) ou en se déplaçant;
  • Ne collant pas son oreille au début de la conversation (recherche du numéro et 2 à 3 secondes après que le correspondant ait décroché). En effet, le mobile émet à puissance maximale à cet instant avant d'adapter et réduire sa puissance d'émission.

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